Galette de Pâques, la galette aux pruneaux

A pâques, il n’y a pas que le chocolat…

Histoire

La galette de Pâques, confectionnée dans les alentours de Bressuire vient de la même tradition que la brioche pacaude ou l’Alize de Vendée. Toutefois, la texture en bouche s’éloigne de la brioche et se rapproche plus de la galette par le coté sec du gâteau.

La galette de Pâques perpétuée à Bressuire est une vraie tradition ancestrale avec ses pruneaux. Par cette recette nous constatons que le bocage bressuirais regarde toujours vers l’ouest et la Vendée, malgré son appartenance à la région Poitou-Charentes.

Elle est fabriquée pendant la semaine sainte pour être consommée le jour de Pâques et les jours suivants. Pour cette occasion, les fours des fermes étaient autrefois rallumés. De bon matin le chef de famille ou la maîtresse de maison boulangeait la pâte sablée ou briochée.

Aujourd’hui encore, à Pâques, chaque famille fabrique sa propre galette ou l’achète. C’est d’ailleurs un  gâteau traditionnel que l’on trouve dans toutes les boulangeries du bocage bressuirais pendant cette période de l’année.

Recette

  • Temps de préparation : 30 minutes
  • Temps de cuisson : 45 minutes
  • faire gonfler les pruneaux dans l'eau quelques heures avant la réalisation de la galette

Ingrédients

  • 500 g de farine
  • 250 g de sucre
  • 250 g de beurre
  • 4 oeufs
  • 1 cuillère à soupe d'eau
  • 1 cuillère à soupe de lait
  • Un peu d'eau de vie
  • 1/2 paquet de levure
  • 1 paquet de sucre vanillé
  • 1 kg de pruneaux

Préparation de la recette

Dans une jatte, mélanger la farine, les sucres, la levure.

Ajouter les œufs et le beurre fondu, l’eau, la lait, l’eau de vie (assécher si besoin la pâte avec de la farine). 

Préchauffer votre four à 180°.

Étendre sur du papier sulfurisé la moitié de la pâte réalisée précédemment. Mettre les pruneaux sur la pâte, puis les recouvrir avec le reste de la pâte. Dorer la galette avec un jaune d’œuf et un peu de lait. Mettre au four 45 minutes.

Bon Appétit.

Commentaires

  1. Maelle, le

    Elle a l’air délicieuse cette galette de Pâques ! Je ne connaissais pas du tout et c’est pour moi, une très belle découverte ! Bonne journée

  2. Carquis, le

    A Moncoutant, c’était et c’est toujours de bonne tradition . bonne idée d’avoir mis la recette en ligne, je vais en préparer une pour mes orléannais .

  3. camusard, le

    Les galettes de Pâques …Toute mon enfance

    Toutes délicieuses celles de Maman de la Tante de la Voisine autrefois…..et maintenant : celles des amies des voisines et bien sur les miennes.

    Pate sablée comme la recette ci dessus ou alors un peu plus longue a préparer pate briochée Il faut faire le levain l’incorporer a la pate attendre que la pate leve et dresser les galettes » mais qu’elle délice.

    Et re voila les bonnes odeurs de l’enfance.

  4. Béné, le

    Que de souvenirs, Mamie et Papi artisans boulangers en faisaient de délicieuses. Mamie à mon tour depuis 15 jours, je prépare la traditionnelle galette de Pâques.

  5. Lucile, le

    J’adore ce gâteau, premier essai pour moi cette semaine qui fut très réussit grâce à vous et cette délicieuse recette! (En rajoutant un peu d’eau de vie dans l’eau des pruneaux pour donner plus de goût! 😉 )
    Merci!

  6. Roulier, le

    Je suis de Moncoutant,j’ai toujours manger la galette à pâques chez ma grand-mère et tante, je n’ai pas arrêté la tradition même maintenant en Bretagne et toute la famille attend ça.

  7. Corinne, le

    Merci pour la recette !
    A Combrand, à quelques kilomètres de Bressuire, il existe également une galette de Pâques sans les pruneaux : https://youtu.be/HoDnjnjnuvg
    Les restes de pâte permettaient de faire quelques galettes aux pruneaux, du moins d’un coté de la place…

  8. roulier, le

    oui a moncoutant il y avait la patisserie beaulieu qui faisais des galettes aux pruneaux!!! mariée avec un vendéen depuis 42 ans la tradition je les fais découvrir aux vendéens !!(née a moncoutant )

  9. Myelle, le

    Contente de retrouver cette recette de mon enfance. A Boismé, les jours précédent Pâques, on faisait à la maison les galettes de Pâques (qui, chez nous avaient la forme d’un énorme chausson allongé) et on les portait à cuire chez le boulanger qui les mettait dans son four. Chacune marquait son oeuvre avec haricots ou allumettes et dessins originaux pour bien les repérer à la sortie !

  10. COUSSEAU Roland, le

    Soyez félicités pour votre initiative digne de L’inventaire du patrimoine culinaire de la France (Albin Michel, CNAC).
    A 77 ans, loin de la ferme de Noirterre, je confectionne ce chausson aux pruneaux et me demande pourquoi cette tradition n’existait que dans quelques bourgs et « villages ». Les jeunes drôles étaient fiers de porter dans les fermes amies un chausson et de revenir avec un chausson presque identique… lequel était le meilleur ?
    Pourquoi des pruneaux ? Le bocage bressuirais n’est pas réputé pour cette culture.

  11. Les p'tits gâteaux, le

    Merci beaucoup pour vos commentaires, ça me touche particulièrement.

  12. BENETEAU Monique, le

    Agréablement surprise de trouver cette recette de mon enfance sur le web.
    D’origine Bressuiraise, les galettes aux pruneaux étaient une vraie tradition, que nous gouttions chez les amis et la famille dans les jours qui suivaient Pâques. Nous étions 6 enfants, 8 à la maison, mon papa fabriquait 8 galettes la semaine sainte. Interdiction d’y goûter avant le jour J. A partir du jour de Pâques, nous pouvions en manger au dessert, au goûter et au petit-déjeuner jusqu’à épuisement. C’était un vrai régal.
    Maintenant, je les refais pour mes enfants et petits-enfants.

  13. nicole, le

    Ma mère ( de Moncoutant aussi! ) rajoutait de la fleur d’oranger.

  14. Sophie, le

    Moncoutantaise/courlitaise expatriée en région parisienne c est avec nostalgie que je repense à la galette aux pruneaux et celle aux pommes faites par ma mamie pour mes cousins et moi… ahhhh les fêtes de famille

  15. chaigneau, le

    souvenir de mon enfance: ma grand’mère nous faisait toujours cette galette pour Pâques, bien dorée et sentant très bon! elle y mettait un peu d’eau-de-vie.

  16. annie enond, le

    tous les ans je fabrique mes galettes aux pruneaux et mes brioches le jeudi saint.
    nous mangeons ces magnifiques gâteaux en famille à partir du jour de Pâques et surtout pas avant
    que c est beau les traditions.

  17. cecile, le

    Que de souvenirs affluent à la lecture de tous ces commentaires ! A Chante loup, on dégustait la galette sans retenue le jour de Pâques et les suivants. Dès le jeudi saint ma mère en faisait une quantité impressionnante pour famille , amis et tout le voisinage.
    Cette année et bien que n’en ayant jamais fait, je me lance…. Tout est prêt : pruneaux, beurre , sucre , oeuf, farine, y’a plus qu’à. .. On verra bien !

  18. POUVREAU, le

    J’ai commencé la mienne hier, elle a déjà levé deux fois et je vais maintenant la terminer pour qu’elle relève une 3e fois avant de la cuire et, dégustation demain…
    C’est la recette de ma grand’mère qui aurait 115 ans et je la fais tous les ans. Maman (85 ans) sera bien contente d’en déguster un bout ainsi que papa, mon compagnon originaire du Loir et Cher, mon voisin et mon boulanger à qui j’en donne un bout chaque année… mais pas ma recette même s’il me la réclame tous les ans ! Ah oui, j’habite dans la Vienne et j’ai exporté la tradition !
    Bonne fêtes de Pâques.

  19. Sylvie, le

    Délicieux souvenirs, je me souviens avec émotion de cette journée « galettes » quand nous montions les galettes sur les tables en bois chez Hélène la boulangère pour enfourner dans le grand four chacun son tour.
    Puis le jour de Pâques (après la messe !) nous allions goûter chez chacun la galette.
    Maman fait toujours ses galettes et il m’arrive aussi de me lancer dans la confection mais mon four me semble petit !

  20. giroire, le

    Moi aussi, je perpétue la tradition de la galette de Pâques Bressuiraise, bien que j’habite sur Poitiers. La fabrication des galettes, le samedi était un fête dans mon enfance. Depuis, j’ai repris la recette de ma maman en l’adaptant un peu à ma façon. Cette année, galettes pour toute la famille, soit 2 kg de farine et les autres ingrédients en rapport dégustées le jour de Pâques, pas avant !

  21. Brillaud, le

    Bonjour,

    J’ai toujours adoré se gâteau je suis née à Bressuire je voudrais le faire pour le prochain match de ping pong de mon copain mais je me demandais pour combien de personne sa correspond car la il seront 9 ?

  22. Maud Rautureau, le

    Pour 9 personnes cela sera suffisant.

  23. fradin guerry, le

    bonjour!!!originaire de MONCOUTANT …..je n’ai surtout pas oublié cette tradition…je confectionne chaque année mon pâté de Pâques aux pruneaux selon la recette de ma grand mère(la meilleure) avec une pâte briochée, préparée la veille et levée dans la nuit!….un délice que j’importe en sud vendée…mais l »ampleur de la tâche(idée fausse) effraie un peu mes amis…qui viennent la déguster directement chez moi chaque année.

  24. arnault chris(descendante de chaigneau), le

    bonsoir,

    quel bonheur de vous lire, j’ai beaucoup adore ce gâteau, moi aussi, souvenir d’enfance, mémoire olfactive, gustative, etc
    il est dur à faire cependant

  25. DUCHER, le

    Bonsoir,
    De la famille à Moncoutant,l’Eglaudière, Bressuire, la galette de Pâques était un incontournable dans les familles chacun faisant la sienne, dans le temps les femmes les faisaient cuire dans le fournil du boulanger, je suppose que c’était il y a très longtemps. Ma mère faisait gonfler les pruneaux dans du thé, pour ma part je mettrais bien le thé et un peu d’alcool, cela dit sa forme est tellement identifiable et la coupe très belle, et alors ça fond dans la bouche
    Merci pour cette « madeleine de Proust »

  26. Marie Claire Guilloteau, le

    Tres contente d avoir vu cette rcette je suis vendeenne et a cerizay depuis mon mariage j ai appris à faire cette galette que je fais maintenant tous les ans et en plus je fais aussi une bonne brioche de Vendée merci et joyeuses fêtes de pâques

  27. durand, le

    bonjour faut-il enlever les noyaux des pruneaux ?

  28. anjez, le

    je mangeais traditionnellement cette galette à pâte sablée et sa marmelade de pruneaux préalablement trempée dans du thé. Ma mère continue à la faire pour Pâques. La recette venait de ma grand mère qui habitait Moncoutant. Cette année, je reprends le flambeau. C’est vraiment une histoire de famille.

  29. cochard claude, le

    Cette recette je la connait depuis des années; ma belle maman nous faisais la galette pour pâques maintenant j’ai pris le relais ; pour moi c’est de lui rendre un hommage de faire cette galette qu elle aimait ; joyeuses fêtes de pâques

  30. CRON, le

    Je m’étonne qu’aucun d’entre vous ne dise qu’il y avait 2 pâtés:
    Le « Pâté paysan » à la pâte sablée / briochée et
    Le « pâté monsieur » à la pâte feuilletée.
    Mais quelqu’un pourrait il me dire pourquoi ils avaient cette forme particulière ?

  31. France, le

    Cette tradition à pris son origine à Courlay (petite commune entre Cerizay et Moncoutant).
    Dans cette commune il y avait beaucoup de personnes de religion dissidente. Elles fêtaient certaines fêtes religieuses avec cette galette…
    J’ai lu ces informations sur un livre qui parlait de notre région. je m’en souviens car j’habite tout près de Courlay.
    Enfant, maman et ma grand-mère faisaient la pâte de la galette et nous allions la porter chez le boulanger pour qu’il la fasse cuire dans son four…

    .

  32. BERNARD PASQUIER, le

    j’ai tous les ans mangé cette traditionnelle galette aux pruneaux que ma maman faisait et maintenant je l’a fait depuis 40 ans. Je suis native d’Argenton les Vallées et maintenant mon fils et ma belle fille m’en demande pour emporter à leurs collègues qui ne connaissent pas , ils habitent dans la région Nantaise …

  33. Yveline Bernard, le

    Ma maman en a fait pdt de nombreuses années à la pâte briochee, moi aussi,je les i fait très longtemps mais maintenant je les commande chez le boulanger de Moncoutant. Super bon!

  34. BERNARD liliane, le

    Nous sommes à PAQUES 2019, je suis née en 1945, j’ai égaré ma recette et je ne me souvenais plus des proportions, c’est une grande surprise pour moi de trouver sur internet cette recette et l’historique de ce gateau que je connais aussi depuis mon enfance étant née à BRESSUIRE, je me souviens de ma mère qui en faisait entre 6 et 8, qu’elle posait sur les planches en bois servant à laver le linge, et sur la brouette direction le boulanger, c’était des allées et venues à ce moment là. Cette galette se mangeait exclusivement le jour de PAQUES après le repas, interdiction d’en couper un morceau avant, je conserve cette tradition, j’ai des amies qui en font toute l’année, d’ailleurs dans les boulangeries elles sont en rayons bien avant PAQUES……

  35. Roy, le

    Excellent gâteau de pâques.
    J’habite la région de Chinon mais natif de bouillé St paul je garde la tradition de la galette de bressuire.
    En ce moment elle cuit,… Humm on va se regalé.
    Les pruneaux je les fais gonflés ds un thé très fort. Et ds la pâte je mets du rhum.

  36. martine, le

    bonjour à tous ! la galette de Paques, comment je connais ! je suis la fille du pâtissier de Moncoutant qui faisait de si bonnes galettes….et il ne sagissait pas de partir en vacances au moment des fêtes de Paques !!!
    souvenirs qui sentent bon….les pruneaux

  37. Rondeau, le

    « Par cette recette nous constatons que le bocage bressuirais regarde toujours vers l’ouest et la Vendée, malgré son appartenance à la région Poitou-Charentes » :
    C’est en fait assez logique, du fait de la proximité, mais surtout parce que la Vendée est culturellement, linguistiquement, historiquement poitevine (c’est grosso modo le Bas-Poitou). C’est par un sot découpage administratif que la Vendée n’est pas avec le reste du Poitou…
    Cordialement.

  38. Falloux D, le

    confinement oblige pas de gâteau de Pâques chez mes amis de Bressuire
    donc la recette est arrivée dans le sud du 44
    la galette est dans le four ……vivement demain dimanche

  39. CHOUTEAU, le

    Je m’appelle Valérie, j’habite St André de La Marche et suis originaire de La Ronde 79380.
    Aujourd’hui en plein confinement (Corona virus), je ne pourrai pas aller au traditionnel repas de Pâques chez ma maman à La Ronde et je n’aurai pas l’occasion de manger la succulente galette aux pruneaux de la boulangerie de la Forêt Sur Sèvre
    Oui, c’est trop bon
    Moi j’aime bien la tremper dans mon café
    Je vais essayer de faire la recette car par chance j’ai des pruneaux
    Il faut conserver les traditions et les bonnes recettes
    À bientôt
    Valérie

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