Macarons de (Montmorillon, Lusignan, Thouars…)

Les macarons, c’est si bons !

Histoire

Cette fameuse pâtisserie (qui n’a rien à voir avec le macaron parisien), fait son apparition en France avec Marie de Médicis, qui le ramena d’Italie au début du XVIème siècle, à une époque où « macaron » et « macaroni » étaient cousins. Le macaron désignait alors une pâte alimentaire. Peu à peu, le produit évolua et devint une pâtisserie, même si on continue à l’appeler macaron. Il faut l’intervention du lexicographe Furetière, en 1690, pour clarifier les choses.

Son succès, qui ne dément pas, est tel, qu’on le retrouve aux quatre coins de la France, comme à Boulay, Nancy, Reims, Saint-Emilion, Amiens, Melun, St-Jean-de-Luz, Cormery etc.

Dans la région nous retrouvons des macarons un peu partout, mais avec quelques variantes, à l’instar du macaron de Lusignan, de Niort (avec de l’angélique bien sûr !), de Thouars (qui a davantage un goût de frangipane)…Toutefois, le plus connue est celui de Montmorillon.

Il se dit que c’est le frère Roger Girard, confesseur de Marie de Médicis, qui fut nommé prieur de la Maison Dieu de Montmorillon, qui apporta la recette dans cette ville. Cependant dans l’étude des archives de la maison-dieu de Montmorillon,  nous trouvons les premières mentions du macaron qu’au XVIIIe siècle.

Au milieu du XIXe siècle, les deux sœurs Chartier, installées sur la place du Marché, se spécialisèrent dans la confection des macarons. Elles reprirent la forme de petite couronne ducale déjà usitée, perfectionnèrent la recette et connurent le succès. Dans l’arrière-cuisine, une modeste employée de maison met la main à la pâte. Nul ne pouvait alors imaginer qu’une certaine Marie Bugeaud allait donner naissance à la plus célèbre saga gourmande. En 1901, à la mort de la dernière des soeurs Chartier, Marie, mariée à Auguste Métivier, perpétue le savoir-faire et le transmet à sa fille Madeleine. Cette dernière prend le relais en 1920 et fonde avec son mari, Fernand Rannou, l’enseigne Rannou-Métivier. Cette maison gourmande tenue depuis cinq générations par la même famille, est aujourd’hui, une adresse à ne manquer sous aucun prétexte si vous passez devant une de leur boutique.

Recette

  • Temps de préparation : 15 minutes
  • Temps de cuisson : 18 minutes

Ingrédients

  • 150 g de d'amandes en poudre
  • 125 g de sucre en poudre
  • 2 blancs d'oeufs (70g)
  • quelques gouttes d'amande amère

Préparation de la recette

Versez les amandes en poudre sur une plaque et faîtes-la sécher pendant un quart d’heure au four à 50° C : cela relève son goût.  Mélangez la poudre d’amandes et le sucre. Battez les blancs d’œufs en neige bien ferme. Incorporez le mélange amande-sucre en trois fois, en soulevant avec une spatule. Mettez quelques gouttes d’amande amère. Mettez dans une poche munie d’une douille cannelée (8 à 10 cm de diamètre) et dressez des rosettes sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Laissez reposer deux heures minimum à température ambiante pour qu’une croûte se forme.  Faîtes cuire dans un four préchauffé à 180°C pendant 3 min, puis abaissez à 160°C pour 15 min, jusqu’à ce que les bords des macarons commencent à dorer. Décollez après refroidissement.

Conseil : Déterminez les proportions des autres ingrédients en fonction du poids des blancs d’oeufs.

 

Le saviez-vous ...

Commentaires

  1. Philippe ESTEVA, le

    Bien sympa ce petit doc sur les macarons, merci.

  2. Les p'tits gâteaux, le

    Merci beaucoup pour ce message qui fait chaud au coeur 😉

  3. Bertrand nicole, le

    Très jolie petite histoire , sur le macaron de Montmorillon .
    Je n’ai pas pu visiter le musée , mais , j’ai acheté les macarons .
    Ceux pistache , sont à tomber !
    J’ai fait des heureux ( frères et soeur ) en Corse grâce à vos macarons ,qui nous ont rappelé ceux que faisait mon père qui était pâtissier dans les années 50 à Bastia .En fait , ceux sont nos  » madeleines de Proust « , hihihi .

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